La grande salle du TNP

La grande salle du TNP

mardi 27 octobre 2015

La leçon de Ionesco: Présentation de l'oeuvre

Le Théâtre de L'absurde

Le théâtre de l'absurde appelé aussi « nouveau théâtre » est un style de théâtre apparu au XXéme siècle,à l'époque de la seconde guerre mondiale. C'est une rupture par rapport aux genres plus classiques comme le drame ou la comédie. Celle-ci mènent toujours à la mort. Ce mouvement littéraire est opposé au réalisme.
affiche de "La Cantantrice chauve" la leson, spectacle de Theatre de la Huchette


Ionesco, becket, Adamov, sont les pionniers de ce genre . A la même époque des auteurs de l'Europe de l'est créent également un nouveau théâtre jouant avec l'absurdité et le grotesque. Ces écrivains étaient individualistes et formaient un groupe hétérogène.

La plupart des chefs de fil de ce mouvement vivent en France,mais ne sont pas Français.
Ces auteurs du théâtre de l'absurde,peu nombreux ,n'appartiennent pas à la bourgeoisie. Ils ont en commun cette volonté de rejeter les règles du théâtre,à savoir unité de temps,unité de lieu et unité d'action.
C'est une approche plus psychologique de la société et de l'Homme qu'ils tentent de faire partager par le biais d'une intrigue et d'une communication par un dialogue souvent difficile. Ils souhaitent mettre en évidence le difficulté de l'homme à dialoguer,à clarifier le sens des mots.

En cherchant le sens des mots, l'homme s'angoisse et a peur de ne pas y parvenir. Les hommes sont réduits au rôle de pantins, ils détruisent toutes communication et toutes logiques.
Ces pièces, appartenant au théâtre de l'absurde,travaillent sur des sujets qui restent récurents (la conscience et l'inconscience, la logique et l'absurde le langage compris ou non.

D'après Ionesco,le théâtre de l'absurde est le théâtre qui pose le problème de la condition humaine.

travail de recherche mené par: Joseph, Lena, Djihane, Nawele, Alicia

Le questionnaire de visite du TNP


Voici le questionnaire de la visite guidée du TNP.





Le corrigé sera disponible bientôt.




lundi 26 octobre 2015

Visite des coulisses du TNP

Le vendredi 16 octobre, les élèves de 3°1 ont visité le TNP.

Cette visite a été guidée par Juliette Kahn qui a fait découvrir à la classe l'histoire du théâtre, ses différents espaces, les coulisses et les différents métiers du théâtre. Nous avons pu découvrir aussi le décor de La leçon que nous allions voir le lendemain.

D'autres thèmes ont été abordé: les superstitions du théâtre, l'accueil du publique, la politique culturelle du théâtre.


dans la salle Roger Planchon

Juliette Kahn explique la disposition de la salle et l'acoustique

la table d'accessoires dans les coulisses

le décor de la Leçon de Eugène Ionesco
La scène et le décor de La leçon

les parois (revêtement acoustique) de la salle Roger Planchon


Les élèves répondent à leur questionnaire dans le hall du premier étage



l'exposition permanente du TNP: un mur de photos des grands acteurs du théâtre
Les vestiaires

Les loges collectives




vendredi 9 octobre 2015

Une nouvelle année sous le signe du théâtre...

Cette année, les élèves de 3° 1, vont vous faire découvrir leur parcours théâtral. Un parcours enrichi puisqu'ils bénéficie cette année de 8 heures d'atelier théâtre qui sera animé par un comédien du TNP;

La programmation choisie est à la fois éclectique et cohérente de par son ancrage dans le grand XX°sicèle, à la fois dans la continuité théâtrale et le renouvellement des mythes, des formes, des genres.

En octobre: La leçon de Ionesco

En Janvier: Electre de Jean-pierre Siméon 

En mai: Liliom de Ferenc Molnar


vendredi 15 mai 2015

bilan du projet et critiques des pièces

Le collège ainsi que Mme CHENCINSKI et Mme CHEMMAM ont organisé un projet avec pour but de permettre aux élèves d'avoir une ouverture par rapport au théatre et aussi tout simplement de nous permettre d'y aller.

Le 10/10/2014 nous sommes allés voir « L'écoles des Femmes ».
Le 17/10/2014 nous sommes allés voir « Arrange-Toi ».
Le 21/11/2014 nous sommes allés voir « Please Continue Hamlet»

Ce projet a été enrichissant, amusant parfois, cela dépendait de la pièce.
Le projet était cohérent, en lien avec le chapitre que nous avons fait par la suite, cela à été divertissant.
Agréable dans l'ensemble mais parfois les pièces étaient longues, notamment pour « Please Continue (Hamlet) », cette pièce à durée 2h45 .

  • «  Please Continue (Hamlet) » a été particulièrement longue à tenir car étant assis devant la pièce, comme attendant la fin de la pièce, c'était comme si l'on était dans la vrai salle ou un jugement était prononcé, comme si l'on était dans un tribunal, ceci étant très long !
  • Le temps pour cette pièce n'était pas déterminé :
  • Dans une banlieue défavorisée, lors d’une fête de mariage, un jeune homme tue le père de sa petite amie. Seule une personne est témoin de la scène : la mère du jeune homme. Presque trois ans plus tard, le procès s’ouvre. Pour préserver l'anonymat des personnes mises en cause, leurs noms ont été remplacés par des noms de fiction : le prévenu s’appelle Hamlet ; la victime Polonius ; la plaignante, devenue ex-petite amie du prévenu, Ophélie ; la mère Gertrude. Hamlet jure que c’est un accident et plaide l’homicide involontaire. De son côté, Ophélie souhaite obtenir la peine maximale pour le meurtrier de son père. Un cas d’école quasi-universel pour ce fait divers désormais aux mains d’une authentique Cour de justice. Tandis que les personnes impliquées dans ce drame familial sont interprétées par des comédiens, ce sont de vrais avocats, juges, psychiatres et huissiers qui officient au nom de la Vérité. Hamlet est-il coupable ? Était-ce prémédité ? Est-il sain d’esprit ? Des réponses auxquelles la Cour et un jury populaire, constitué de personnes du public, devront répondre. Une situation mêlant fiction et réalité et dont le déroulement et l’issue varient à chaque représentation.
  • « L'école des Femmes » parlait d'un vieil homme seul qui craint par dessus tout le mariage car il a peur d'être cocu. Pour échapper à cette fatalité, il a fait élever une jeune orpheline, Agnès, recueillie à l'âge de quatre ans, qu'il a faite enfermer dans un couvent et qu'il maintient éloignée de tout, surtout de l'amour. Au début de la pièce, il revient la voir pour organiser le mariage et rencontrer son ami Chrysalde à qui il raconte son projet. Mais en chemin il rencontre Horace, le fils d'un de ses amis. Celui-ci va apercevoir à la fenêtre Agnès et tomber amoureux d'elle ignorant les liens entre Agnès et Arnolphe, Horace va faire d'Arnolphe son confident et va lui confier toutes les étapes pour conquérir le cœur d'Agnès. Voyant là un moyen de contrecarrer les projets d'Horace, Arnolphe joue un double jeu mais échoue à mettre des bâtons dans les roues du jeune homme.

«  Arrange-Toi » parlait d'une femme,Vittoria, femme simple et dévote, vit dans un petit village et, depuis qu’elle est devenue jeune fille, les regards des hommes du pays lui sont tombés dessus. Selon la volonté de ses parents, elle est mariée, « vendue ». À vingt-huit ans, elle a déjà sept enfants. Harassée par ces grossesses à répétition, par ces années qui durent neuf mois et non douze. À sa huitième grossesse elle décide de recourir à l’avortement clandestin. À travers sa voix, Vittoria fait revivre toute une communauté d’hommes et de femmes. Elle raconte un morceau de sa vie, les angoisses d’être femme dans ce Sud, la guerre qui gronde avec les maris, la peur des grossesses, les arrangements, les visites chez la faiseuse d’anges et jusqu’au calvaire de sa petite-fille qu’elle accompagne à Milan pour un avortement qui, bien que licite celui-là, lui rappelle par certains aspects le sien. Ancré dans un contexte précis — celui de la Calabre profonde d’il y a des décennies —, le récit de Vittoria est très actuel. Dans une société dominée par les hommes, qui provoquent les événements mais fuient les responsabilités, la solidarité féminine et le courage sont les seules armes de ces jeunes femmes qui semblent n’avoir aucune prise sur leur destin. Quand elles doivent « s’arranger » toutes seules, leurs prières ne leur étant d’aucun secours, elles bravent tous les dangers pour s’en sortir. 

Dinah Kamara


Nous sommes allés voir trois pièces de théâtre:

-Arrange-toi »
-«L'école des femmes »
-«Please, continue » de Hamlet

J'ai préféré la pièce « Please, continue » parce que j'ai trouvé qu'elle était interactive et atypique car des jurés étaient choisis parmi le public et car ce n'est pas commun de voir une pièce/procès.
J'ai aussi adoré la pièce car elle était exaltante avec ses rebondissements dans le procès mais j'ai été déçu car elle était trop longue de par ses pauses et les nombreux arguments et témoignages donnés par les avocats et les témoins.

Entre autre, la pièce avait aussi un rôle éducatif car elle nous apprenait à prendre des notes et nous montrait comme se passe un procès au cas où nous serions désigné comme juré à partir de nos 23 ans ou si nous voudrions devenir avocat (ou juge).Cette pièce demandait aussi de la réflexion car il fallait essayer de donner des arguments pour inculper ou innocenter l'accusé (ce qui est aussi très éducatif).

vendredi 16 janvier 2015

Représentation de l'école des Femmes de Molière au TNP mis en scène par Christian Schiaretti

Aujourd'hui les élèves de la 3° 6 ont assisté à la représentation de l'école des femmes par Christian Schiaretti. vous découvrirez ci-joint leur compte rendu et leur impression sur différents aspects de la pièce.

dimanche 4 janvier 2015

compte-rendu de l'atelier-théâtre avec Maxime Mansion, comédien au TNP


par  Basile ( 3°6)

La rencontre avec Maxime Mansion m'a surpris sur le moment; j'ai eu du mal à associer le personnage d'Horace avec Maxime; il nous a raconté que le théâtre, c'est une passion. Une passion qu'il a eu dès ses 12 ans. Il nous a dit que le théâtre c'est un sport physique et vocal. Il faut donc échauffer sa voix, en essayant de faire vibrer le son de sa voix dans tous les os de son corps, il nous a fait une démonstration. Il ne faut surtout pas perdre sa voix car c'est la clef qui relie le public à l'histoire représentée après les acteurs, c'est pour cela qu'il ne faut surtout pas perdre sa voix.
Il nous à appris à être très réactif à travers le « jeu du samouraï » pour mieux savoir rattraper une éventuelle faute de son camarade ou de soi-même. On a aussi fait un jeu basé sur la couleur d'un jeu de cartes, où l'on devait essayer de former deux groupes en essayant de de se réunir par couleur en devinant la couleur de chaque groupe. Ce jeu, utilisé dans les écoles de théâtre, , est destiné à mieux comprendre ses camarades et à capter le regard.
J'ai beaucoup aimé cette intervention, on sait désormais ce qui se passe derrière les coulisses, et ce que les acteurs doivent faire pour se préparer: par exemple apprendre le texte qui est très long mais, pour l'École des Femmes, Maxime nous a montré comment l'alexandrin était une aide musicale.


Par Laura (3°6)

Maxime Mansion est le comédien qui interprète Horace dans l'école des Femmes. Il nous a parlé de son expérience au théâtre, on lui a posé des questions.
Ensuite on a fait un atelier: le jeu du « samouraï », où l'on devait envoyer et renvoyer des sons (comme "haa")

Après ce jeu, nous avons fait un jeu avec des cartes à jouer, qui consistait à essayer de deviner si les autres gens étaient dans l'équipe rouge ou noire.
Ces jeux sont ceux utilisés en école de théâtre pour améliorer l'écoute et l'attention des acteurs.

Avec Maxime Mansion au début, on lui a posé des questions puis il nous a expliqué comment il faisait pour apprendre son texte, qui est très long. Après nous avons fait des jeux d'exercices de théâtre. Le premier , le jeu du samouraï consistait à envoyer un son « ho » et celui qui le recevait devait crier « Ha » et ainsi de suite. Les deux personnes à côté de celui qui recevait le son, devait faire un mouvement vers lui comme si on lui coupait le ventre, mais sans le toucher.Celui qui était en retard sur le son, ou qui se trompait pour les gestes était éliminé et devait s'assoir par terre.

vendredi 17 octobre : Représentation de la pièce Arrange-toi de Saverio la Ruina





source TNP 


Nous avons choisi d'amener les élèves de troisième assister à la représentation de ce spectacle parce qu'il nous a semblé intéressant de leur montrer comment le théâtre peut s'emparer d'un thème difficile comme l'avortement clandestin. Cela nous a permis d'aborder aussi les questions de mise en scène d'un monologue, mais surtout d'aborder avec la metteuse en scène, l'infirmière scolaire et une internante du planning familiale de Villeurbanne la question toujours actuelle de l'avortement. 

Après la représentation du 17 octobre, voici quelques avis des élèves, souvent partagés par ce spectacle:

"Je trouve que les costumes étaient assez jolis, le décor était créatif, la chanteuse chantait a capella. J'ai malgré tout moyennement apprécié la pièce, car il n'y avait pas beaucoup de personnages et donc la pièce était parfois ennuyeuse, comportait des longueurs et n'était pas drôle."

Sofyan C. ( 3°6)



"Cette pièce ne comportait pas beaucoup d'action, mais un seul monologue, ça avait l'air très long mais ça a duré une heure trente, mais c'était très intéressant cette histoire misérable. La femme s'est mariée trop tôt avec un boiteux qui n'est pas sympathique et elle se retrouve avec plus de six enfants a seulement 27 ans. Elle nous raconte son rêve. Elle nous dit qu'elle a vu Jésus qui l'accuse d'être une traitresse car elle a avorté.... "


Ramy ( 3°6)

source TNP







"J'ai trouvé cette pièce à la fois drôle intéressante et aussi ennuyante.

Au début, la pièce avait un sens on comprenait bien le texte , le décor était originale, l'histoire était claire.



Au fur et à mesure que la pièce avançait ça devenait ennuyeux , car c'était toujours la même histoire. Les interventions de la chanteuse a capella ont rendu la pièce vivante et ces parties étaient bien."


Franck ( 3°6)


"Je n'ai pas aimé la pièce car j'ai trouvé que c'était ennuyeux et comme il n'y avait qu'une personne, le personnage racontait trop sa vie et il n'y avait pas beaucoup de mouvements.
Les chansons étaient trop longues.
Sinon la mise en scène était pas mal, il y avait une bonne imagination. J'ai bien aimé par exemple les décors avec le sol en morceau de pneus broyés. en conclusion, j'ai trouvé la pièce peu captivante et donc on était vite distraait par autre chose."

Florian  (3°6)





Rencontre avec Antonella Amirante avant la représentation de Arrange-toi






Le 17 octobre, les élèves ont assisté à la représentation de Arrange-toi, pièce Saverio La Ruina. 
Pour leur présenter le spectacle, la metteuse en scène Antonella Amirante est venue à leur rencontre au collège les Iris.


Antonella Amirante, metteuse en scène de la pièce Arrange-toi est venue nous rencontrer et et présenter sa pièce le matin du jour de la représentation. Elle nous a parlé de son parcours avant et pendant sa carrière de metteuse en scène, elle nous a aussi parlé de la pièce et des anecdotes sur la pièce , les problèmes qu'ils avaient pu avoir avec le spectacle et de la façon dont cela se passe.
C'est une femme dynamique et très appréciable , elle nous a demandé d'être indulgents et surtout respectueux pendant la pièce.

Dinah Kamarah et Margot Jamin ( 3°6)